Turin

Ville au passé industriel, Turin a longtemps souffert d’une image peu attractive, mais c’était oublier la richesse artistique et culturelle de celle qui a été capitale des ducs de Savoie de 1563 à 1792, puis première capitale de l’Italie unifiée -avant Rome-, de 1861 à 1865.

Aujourd’hui, outre les musées très variés qu’elle propose, c’est aussi une ville pour les flâneurs : ses kilomètres d’arcades protègent le promeneur du soleil estival et des pluies de l’automne, ses larges places offrent des pauses bienvenues en terrasse,  ses façades aux riches ornements et ses magnifiques cours intérieures suscitent toutes les curiosités. Une vraie invitation à la promenade…

Le coeur du centre historique, avec le Palazzo Madama, sur la Piazza Castello

et le Palazzo Reale, qui abritent plusieurs musées.

 

Tiens, c’est une église, ça ?

Oui, San Lorenzo, avec son espace octogonal étonnant et splendide !

Partons vers le fleuve, par la Via Po, dont les arcades abritent libraires et bouquinistes.

 

Un peu plus loin, sur la gauche, la Mole, magnifique édifice emblématique de Turin, qui abrite le musée du cinéma.

Les terrasses de la piazza Vittorio Veneto ne sont pas encore dressées, allons jusqu’au Pô,

et suivons ses berges reposantes et ombragées,

jusqu’au Parc du Valentino

où les oiseaux et les écureuils s’en donnent à coeur joie.

Après cette pause relaxante, retour en ville. Le palazzo Carignano et sa façade un peu austère,

une très jolie galerie, qui n’a rien à envier à celles de Milan et de Naples, si ce n’est la taille.

 

 

Et puis, toutes sortes de façades

 

 

On s’arrête quelques instants à l’ombre ?

Une pause prolongée, c’est l’heure de l’Apericena.

Et la nuit tombe sur la Piazza San Carlo, sans doute le plus bel endroit de la ville, où le rêveur resterait des heures…

Capri, l’île fleurie

Comme chaque année à l’occasion du mois italien, je reprends mes promenades à travers l’Italie. Pour la journée consacrée aux îles, j’ai choisi Capri, que l’on ne présente plus. Une île qui m’a enchantée, par ses paysages et ses panoramas splendides sur la mer, mais également par sa végétation très luxuriante…

 

Après avoir bravé la foule pour quitter le port et accéder au village de Capri, la récompense pour les yeux,

 

une vue sur le plus beau golfe du monde,

 

sur des maison et des terrasses où l’on s’installerait volontiers pour lire en sirotant un Spritz,

 

mais il vaut mieux s’enfoncer dans le village pour en découvrir les moindres recoins,

 

la végétation qui met en valeur les habitations blanches et qui annonce

 

une explosion de couleurs !

 

 

 

 

 

 

 

Il est temps de descendre vers le port par les étroits chemins,

 

retrouver l’agitation, la vie, le bruit,

 

d’autres couleurs encore, l’eau, les bateaux, la mer.

 

 

Participation au challenge « Le mois italien » chez Martine

 

Promenade à San Giminiano delle belle torri

San Giminiano aux belles tours… C’est le nom qu’a pris cette commune en devenant libre, à l’aube du XIII ème siècle. Des maisons-tours, San Giminiano n’en possédait pas moins de soixante-quinze à l’époque. Elle ne sont aujourd’hui plus que treize, auxquelles s’ajoutent églises, palais et remparts, à témoigner de cette architecture médiévale des XII ème et XIII ème siècles. Je vous invite à une promenade dans ses ruelles …

 

…sous un ciel laiteux dispensant une chaleur écrasante…

 

La piazza della cisterna, où l’orage menace…

 

La place du dôme

 

Du haut de cette tour, combien de siècles nous contemplent…?

 

Si proche et si loin des touristes, une cour intérieure où règne la sérénité…

 

Une sieste, à l’ombre des épais murs ?

 

Des rues tranquilles, en plein juillet…

 

Lierres et pierres, quelques couleurs de la Toscane…

 

Suivre la pente naturelle…

 

Et découvrir de petits paradis sur terre…

 

Entre deux maisons, le grand spectacle de la nature…

 

Une mer d’oliviers dans la campagne toscane…

 

 

On retourne vers la ville et ses remparts…

 

Pour se reposer, à l’ombre, devant un autre paysage, crée par l’Homme…

 

 

 

 

Promenade à Portofino

Je reprends ma série des Promenades, profitant du challenge Il viaggio, consacré en févier à la fois au Carnaval de Venise et à la Ligurie, pour vous emmener à Portofino. Connu pour être le rendez-vous de la jet set internationale, Portofino représentait pour moi le Saint-Tropez italien. Avant de l’avoir vu ! Car ce tout petit port niché dans une nature luxuriante n’a rien à voir avec la cité varoise. Certes, il y a quelques belles boutiques, et l’on sait que des vedettes y séjournent, mais la ressemblance s’arrête là.

Dès que l’on s’écarte du centre, la nature a droit de séjour et l’on est étonné par le calme ambiant, malgré la saison touristique. Portofino est entouré d’un parc naturel régional d’une grande richesse : un véritable paradis pour les randonneurs et dont on peut admirer la beauté en arrivant par bateau.

dsc_0648

La présence de quelques yachts nous signale l’arrivée imminente.

dsc_0650

L’entrée dans le petit port s’accompagne d’une explosion de couleurs.

dsc_0654

Un charme fou !

dsc_0656

La piazzetta, et ses terrasses et restaurants, dominée par des collines à la végétation foisonnante.

dsc_0661

Quelques ruelles créant des perspectives colorées.

dsc_0658

Le théâtre « Perla del Tigullio » où se tient un concours lyrique international chaque été.

dsc_0669

Le port minuscule, où se croisent bateaux de touristes, vedettes élégantes et bateaux de pêcheurs.

dsc_0673

L’église San Giorgio, construite au XII ème siècle, domine le port d’un côté, la mer de l’autre,

dsc_0675

et de son parvis, nous offre un panorama magnifique sur Portofino.

dsc_0677

En allant vers le Château Brown, au détour d’un chemin,

dsc_0679

un degradé de bleus et de verts…

dsc_0685

… qui a attiré de nombreux écrivains et artistes.

dsc_0689

Il est temps de repartir vers Rapallo, en longeant la côte cette fois, sur l’un des très beaux chemins du parc régional.

dsc_0671

Avec toutes ces couleurs dans les yeux…

Challenge Il viaggio chez Martine 

ob_a973cf_mon-logo

La peinture italienne au musée Condé de Chantilly

dsc_0768Entre toutes les merveilles que possède le château de Chantilly et notamment le musée Condé, de nombreuses peintures de la Renaissance italienne méritent plus que largement le détour ! Elles ont été rassemblées au XIXème siècle par le duc d’Aumale, alors propriétaire du domaine.

C’est à l’âge de huit ans, en 1830, qu’Henri d’Orléans, duc d’Aumale, devient le nouveau seigneur du domaine de Chantilly dont il hérite de son parrain, le duc de Bourbon, dernier des Condé. Le duc d’Aumale est français par son père, Louis-Philippe, duc d’Orléans, qui deviendra roi des Français en 1830, et italien par sa mère, Marie-Amélie de Bourbon-Sicile. En 1844, il épouse sa cousine, Marie-Caroline de Bourbon-Sicile. Historien, bibliophile, et collectionneur d’art, et notamment de peintures, le duc d’Aumale acquiert pendant toute sa vie des œuvres prestigieuses qu’il expose au sein du château de Chantilly.

A sa mort, il lègue le château et ses collections à l’Institut de France, en exigeant notamment que la muséographie qu’il a adoptée continue à être respectée. Parmi les trésors accumulés par le Duc d’Aumale se trouvent de magnifiques tableaux de grands maîtres italiens, dont la collection de son beau-père le Prince de Salerne qu’il a acquise en 1852, que l’on peut donc admirer dans la disposition que le Duc d’Aumale avait choisi. Voici quelques-unes des plus célèbres de ces œuvres :

 

portrait-de-simonetta-vespucci-piero-cosimoPiero di Cosimo, Portrait de Simonetta Vespucci, vers 1490.

madone-de-la-maison-dorleans-raphaelRafaello Sanzio, dit Raphaël, La Madone de la maison d’Orléans, vers 1506-1507.

les-trois-gracesRaffaello Sanzio, dit Raphaël, Les Trois Grâces, vers 1504-1505.

le-mariage-mystique-de-saint-francois-dassiseStefano di Giovanni, dit Sassetta, Le mariage mystique de Saint François d’Assise, 1437-1444.

allegorie-de-lautomne-boticelliSandro Botticelli, L’allégorie de l’automne.

Et aussi Filippo Lippi, Fra Angelico, Ghirlandaio… Pour plus d’infos, je vous conseille de consulter le site du domaine de Chantilly.

 

 

Promenade à Portovenere

A l’occasion du mois italien d’Eimelle, je repars pour quelques promenades italiennes, en commençant par Portovenere, un magnifique petit port de la côte ligure, existant depuis l’époque romaine. Comme les Cinq Terres voisines, Portovenere fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO.

 

Porto Venere se situe en face de Lerici, non loin de La Spezia, sur un promontoire qui vient délimiter la partie ouest du bien nommé Golfe des poètes d’un côté et qui plonge vers le large de l’autre. Nous ne sommes qu’à quelques kilomètres des magnifiques Cinque terre.

On accède à Portovenere par bateau depuis La Spezia ou Lerici, mais aussi par une route côtière qui zigzague le long du Golfe, derrière d’impressionnants chantiers navals. On quitte enfin la ville de La Spezia aux abords industriels peu attrayants pour se retrouver face à un petit port blotti dans une anse, que surplombent de hautes maisons aux façades multicolores.

Le Golfe des poètes depuis Portovenere, par une journée d’été chaude, mais nuageuse.

dsc_0616

Vent et vagues sont également au rendez-vous dans l’étroit chenal qui sépare le port et le village de l’île de Palmaria.

dsc_0617

L’église de San Pietro, très bien conservée, domine la mer depuis le XIII ème siècle.

dsc_0618

La vue en direction des Cinq Terres se dégage.

dsc_0621

Un sentier descend jusqu’à un belvédère situé à côté de l’entrée de la grotte Arpaia, dite Grotte Byron.

dsc_0627

Nous quittons le promontoire pour parcourir la principale rue commerçante,

dsc_0629

flâner le long des maisons hautes et étroites, couleur pastel, qui bordent le petit port,

dsc_0630

et enfin retrouver le soleil de juillet sur le Castello Doria qui domine le village et le port.  Le « mauvais temps » ne dure jamais longtemps en Italie…

dsc_0635

Et un dernier coup d’oeil avant de partir…

dsc_0634

 

Dans le cadre du mois italien 2016 chez Eimelle

le mois italien

 

La galerie des Carrache, histoire et restauration, aux éditions Faton

 

Galerie des Carrache

 

 

Joyau de la renaissance à Rome, le palais Farnese est aussi le siège de l’Ambassade de France depuis 1874. Clou de la visite, la célèbre galerie des Carrache, qui est à nouveau ouverte au public après dix-huit mois de restauration. Il s’agit là de la toute première restauration complète de ce chef-d’oeuvre de la peinture à Rome : un plafond somptueux qui n’a rien à envier à celui de la Chapelle Sixtine !

Une peu d’histoire d’abord : la galerie des Carrache, ou plus exactement des Carracci, du nom de deux frères, a été réalisée entre 1597 et 1608 par le peintre originaire de Bologne Annibale Carracci, aidé de son frère Agostino et de ses élèves. Il s’agissait d’une commande passée par le riche cardinal Odorado Farnese, petit-neveu du Cardinal Alessandro, lui-même petit-fils du pape Paul III Farnese qui fit bâtir ce magnifique palais. Odorado Farnese demanda aux frères Caracci de peindre les amours des dieux grecs et de fait, l’ensemble est une véritable célébration de l’amour, d’un paganisme assez audacieux. L’œuvre fait état d’une grande liberté et d’une grande originalité qui a séduit beaucoup d’artistes italiens, et français ayant réalisé, comme Stendhal, le « voyage de Rome ».

 

voute restaurée carrache

La voûte restaurée

 

Le très beau livre des éditions Faton consacre une première partie à l’histoire du palais Farnese et de ses décors, puis s’attache à la restauration proprement dite de la galerie, dans une seconde partie qui détaille les différents projets de restauration, les difficultés rencontrées et les techniques utilisées, le tout dans une exigence de respect absolu de ce chef-d’œuvre. Les auteurs sont d’éminents spécialistes, architectes, conservateurs, historiens… Au total, c’est un ensemble de peintures, de sculptures, de stucs et de marbres d’une valeur exceptionnelle qui est à nouveau présentée au public.

 

Triomphe de Bacchus et Ariane

Le triomphe de Bacchus et Ariane, détail.

 

Le livre est enrichi de nombreuses illustrations, -reproductions, photographies, desseins-, dont beaucoup en double-page. Il est complété par une reproduction du plafond de la galerie des Carrache dans son ensemble, et d’un plan nommant les diverses figures mythologiques représentées.

Un magnifique voyage dans l’art et l’histoire, à la découverte d’un patrimoine exceptionnel à ne surtout pas manquer lors d’un séjour à Rome. Je remercie Babelio et les éditions Faton de m’avoir envoyé ce très beau livre !

 

La galerie des Carrache, Histoire et restauration, éditions Faton, Dijon, 2015.

 

 

 

Una gita nelle Cinque Terre

Pour ce dernier jour du mois italien , je vous emmène faire une excursion dans les Cinq Terres. Au programme, quatre des cinq villages, accrochés entre ciel et terre, à l’Est de la côte ligure, entre La Spezia et Levanto. C’est d’ailleurs à la gare de La Spezia que nous avons pris le train pour découvrir ces villages aux couleurs magiques. C’est un des moyens les plus faciles pour parcourir les Cinq terres, les autres étant le bateau (moins fréquent et davantage dépendant des conditions météo) et la randonnée (le plus beau, mais impossible en ce qui me concerne par les 38° ambiants qui régnaient ce jour-là). Bonne promenade !

 

Riomaggiore

 

DSC_1002

 

DSC_1005

 

DSC_1009

 

Manarola

 

DSC_1011

 

DSC_1012

 

Vernazza

 

DSC_1040

 

DSC_1041

 

Monterosso

 

DSC_1043

 

DSC_1044

 

DSC_1052

 

DSC_1053

 

 

 

Promenade à Lucca

Lucca est une ville toscane très ancienne d’origine ligure et étrusque, qui s’est beaucoup développée à l’époque romaine.  Puis au XIII ème siècle, Lucca devient un important centre commercial et des remparts sont construits autour de la ville médiévale. La plupart des monuments et églises remontent à cette époque et contiennent de nombreuses œuvres d’art.

Notre dernière visite à Lucca remonte à juillet 2014, lors d’un été inhabituel en Italie, parce que très pluvieux, comme on le constate sur les premières photos.

 

DSC_0675

Il Duomo, ou Cathédrale Saint-Martin, qui présente des similitudes avec le Duomo de Pise, ville voisine et ancienne rivale.

 

 

La place de l’amphithéâtre où les maisons médiévales ont été construites sur les fondations de l’ancien amphithéâtre romain.

DSC_0681

 

 

Le magnifique fronton de la Basilique romane San Freddiano

DSC_0691

 

 

230 marches pour monter au sommet de la tour Guinigi (bâtie par un Seigneur de Lucca au XIVème siècle) nous offre un panorama à 360° sur la ville et les collines environnantes

DSC_0698

 

 

DSC_0700

 

 

DSC_0705

 

 

On reconnaît en bas à droite la forme caractéristique de la  Place de l’amphithéâtre

DSC_0711

 

 

L’église San Michele in Foro (XIIème siècle)

DSC_0752

 

 

Une promenade sous les remparts, à l’ombre d’un soleil encore hésitant

DSC_0767

 

 

La vue sur les remparts, depuis l’extérieur de la ville

DSC_0774

 

 

 

 

 

Torre del lago Puccini

 

Aujourd’hui, je vous emmène faire une promenade à Torre del lago Puccini, à quelques kilomètres au sud de Viareggio, station balnéaire prisée de la côte toscane. Torre del lago est un village coincé entre la mer et le lac de Massaciùccoli,  célèbre pour avoir accueilli le grand compositeur Giacomo Puccini qui aimait pratiquer la chasse sur les rives du lac et qui s’y est ensuite installé définitivement.

 

DSC_0960

Le lac de Massaciùccoli, depuis sa rive ouest. Au fond, l’autoroute qui mène à Lucca, où est né Giacomo Puccini.

 

Derrière le bateau qui emmène les visiteurs à la découverte de la faune et la flore lacustre, on aperçoit les structures de l’opéra en plein air.

DSC_0961

Chaque été s’y déroule le Festival Pucciniano, avec plusieurs représentations des œuvres de Puccini.

Un lieu empreint de sérénité, malgré l’époque de l’année ( fin juillet, mais il est vrai qu’il faisait très très chaud !)

DSC_0984

Le kiosque à musique

 

DSC_0988

La villa-musée Puccini de Torre del lago

Le musée Puccini, situé quant à lui dans la maison natale du compositeur, se trouve à Lucca.

DSC_0989

 

 

DSC_0991

 

 

DSC_0992

 

Pour les amateurs d’opéra (en italien ou anglais) :

Le festival Pucciniano : http://www.puccinifestival.it/

Les lieux fréquentés par Puccini : http://www.puccinifestival.it/luoghi-pucciniani/